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Lascive Félicité

8 août 2009

In The Hospital.

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               Les personnages ne vivent plus dans mon esprit, petits oiseaux écervelés, je les laisse de coté, le temps d'une maladie, d'un pauvre répit loin du soleil qui brille. J'ai jamais été aussi équilibrée, et si proche de la mort d'un proche. Je vois mon père sur un lit de coton, de blanc vêtu, un peu vétuste. Je le regarde, maigre, tendant la main vers mon menton. Il va me manquer.  Ô dieu sait combien, il va me manquer. La perfection paternelle s'éteint sous mes yeux, le nénuphare lui bouffe l'espoir et je suis si impuissante. Je vis, à côté. Dès que je rentre dans cette pièce angoissée, j'ai envie de dormir. Assomée par la pression, le dénouement parviendra-t-il seulement un jour ? L'attente et l'espoir sont durs à encaisser. Peut-être peux-tu vivre encore un peu, je me sens grandir, mais je suis encore si petiote. Je ne veux pas te perdre, mais dans 20 ans, ce sera la même rengaine. Faucheuse, reporte tout ça dans quelques années. Oh non, je ne veux plus voir ma mère vomir doucement, nan je ne veux plus être seule le soir. Je veux vivre, sans manquer de voir ton heure sonner.
Je t'aime, papa.

J'souris pour pas qu'tu meures.

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19 juillet 2009

.Believe.

Je n'ai rien à gagner
Je t'aime trop pour perdre
Je ne joue plus je t'aime.
                                                                               Paul Eluard


                                 Je crois que t'es le bon, mais tu veux sans doute te défiler. Ton silence me blesse, si tu savais. J'ai l'impression d'avoir franchi un cap.  Te perdre et pourtant t'aimer, de plus en plus. Je me tracasse pour rien. C'est bizarre tout ce merdier. Je me sens seule. "Ton absence me fait mal", tout est si réciproque. Je ne te demande rien de plus, arrête de t'embourber.

Les mots ne sont pas les bons.


15 juillet 2009

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                       Je suis mal, perdue. J'ai l'impression qu'on t'a volé, envolé que tu es. Tu es nulle part mais t' as du réseau. Pas assez pour moi. Plus personne sur ma fréquence. Je brasse de l'air. La selle heurte mon bassin sur la route délavé, j'ai l'impression d'avancer, de t'oublier. Mais rien n'y fait, tu ne me racontes décidément rien. Je ne sais plus quoi faire, perdue encore une fois. J'ai peur que tu me remplaces, j'ai si peur de te perdre. Je m'isole, mais tes pensées m'envahissent. J'angoisse, grave... Reviens, reviens s'il te plait. La distance ne m'a jamais autant donné les jetons. Je ne m'endors plus comme avant, ton spectre tourne dans mon esprit. Tu vis. Sans moi. Je suis sur pause et toi en accéléré, on se perdra de vue comme deux bouts de films séparés et dénués de sens une fois recollés. Je t'en demande sans doute trop, et si je suis froide, ce n'est pas un manque d'amour, c'est une forme de jalousie. C'est dur à admettre pourtant. Je te loupe sans cesse, tu n'y peux rien si je t'aime trop. Je vais tenter de me taire, isoler cette maladie et prendre des cachets pour dormir. Vivre, un peu ?

J'écris pour oublier que tu sors.

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Gathering up the fear...

13 juillet 2009

.Waiting For The Sun.

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                                         Rien ne pourra plus jamais les séparer. Elle lui avait dit ça un soir d'automne, en t'ailleurs sur un tapis de feuilles rosées. Le fantôme de Jim hantait encore un peu les rues Londoniennes, et notre homme avançait calmement dans le labyrinthe complexe de la vieille ville. Il était tard, et la nuit tomberai sans prévenir, comme à son habitude. La nicotine sifflait dans son sang, son flux sanguin aux couleurs miroitantes. Les portes étaient ouvertes sur son passage, un vrai petit ange que chacun a plaisir à inviter chez soi. Pourtant il a saccagé son cœur, et le détruira encore. Tout construire pour mieux démolir, peut être était-ce un système naturel après tout, immuable. Elle serait tellement bien avec lui, oui, si bien ensemble, il sait qu'ils peuvent l'être. Elle était sa danseuse étoilée, chantant des notes sur ses arpèges ensevelies par la distorsion marginale de quelques années perdues dans le Punk Rock. Il avait cassé sa guitare quand elle partit. Autant perdre tout en même temps avait-il pensé. Il regrettait amèrement ce choix, pourquoi perdre ses deux amours en une seule soirée ? Cela n'arrangeait rien.
       A présent, il désirait reconstruire un monde rien qu'à eux. Elle reviendrai voir les miracles resplendissants qu'il peindrait pour elle. Ils seront si bien ensemble. Il lui dirait des mensonges un soupçon plus pervers, des mensonges et des promesses. Tout démolir et tout reconstruire. La cathédrale s'offrait devant lui, ses gargouilles et ses anges sous la pierre ancestrale. Des anges se battaient sous ce toit, sous son palais chantait la drogue de papier mâchée, les anges lui sourient d'un air bienveillant. Il est venu dans les bras de Dieu. Les anges dansent, virevoltent en esquissant des grimaces aux monstres disgracieux censés les protéger. Et tout s'évapore. Les anges meurent parce qu'ils sont allés trop haut. Dieu est pudique et la distance est la seule chose qui protège les humains de sa rage destructrice.
      L'homme passe son chemin, rien ne sert de croire, de prier ou de s'envoler, bientôt la descente viendra. Il veut qu'elle revienne, mais le fera-t-elle seulement un instant ? Cela fait trop longtemps qu'il attend, décapitant chaque esprit dans son acropole crânienne, un à un, à mesure des mois défilant.
      Il réinventera un lieu dépravé, sans peine, pour son sourire acerbe et ses formes divines. Entreprenant l'expédition de l'invention virtuelle, l' exstasie aidant ses fantasmes fantasques. Elle l'invite dans son rêve, sans chercher le fil conducteur de son esprit détruit par le manque. Il volera la guitare qui se présente à lui, au coin de cette ruelle sombre, malheureux ayant oublié un objet précieux. Les accords remontent vers le ciel, mourant tel les serviteurs de Dieu au-dessus de ces édifices. Sa voix retourne dans sa tête, mélodie ancrée dans ses os, le souvenir du premier baisé, éclairant la flamme naissante que rien n'éteindra. Nous pourrions être si bien ensemble. Les mensonges ne sont rien, la perversité cela s'apprend. L'autre a perdu son amour boisé, je n'en retrouve qu'un autre, mérité.

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8 juillet 2009

.En Attendant Godot.

- Silence.

                     J'crois qu'on appelle ça une déception et une solitude stupide et désespérante. J'ai envie de devenir aussi noire que le béton, fondre sous mes groles et laisser les mots m'appesantir. J'me demande si j'ai vraiment envie de te voir, pas que tu me plaises pas, loin de là, nan j'me sens pas à la hauteur. J'me sens nulle de pigner pour 3 heures de moins. Mais trois heures en un mois, c'est à prendre en compte. J'sais que c'est pas de ta faute et j'peux pas m'empecher de trouver le motif absurde.

NB : J'en ai marre de mon franc-parler et de mes ressentis à la con. Marre de moi, quoi.

J'suis stoïque et coincée sur place.

 


Korn Y'all Want A Single CLIP

 

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1 juillet 2009

Heart in a Cage.

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             J'ai mon cœur dans une boite, sous mon livre de chevet. Il est juste près de moi, prêt à battre. Il est peut-être un peu froid dans ces barreaux d'acier, peut-être, peut- être pas. Il a sali tout mon plancher, quelque chose de foncièrement dégueulasse. De temps à autre, je lui donne un peu de sang pour qu'il mange et se pompe seul, hobby dérisoire comparé à ceux des autres gens, bien au chaud dans leur cage thoracique -cage tout de même. Je l'ai peint en bleu une fois, mais le rouge a repris le dessus, et me revoilà avec une pomme rouge, ardente  comme le poison servi à Blanche Neige.
Allongé sur le matelas qui a vu ta virginité s'envoler en fumée, je réalise que te faire l'amour ne me rend pas meilleur, nan, je ne me sens pas mieux quand je suis près de toi, ni même quand je m'allonge sur le sol brûlé par le soleil. Je ne ressens pas ce que tu ressens. Mon cœur n'en a rien à foutre de moi. Ne me répète pas que je devrais le recoller, je connais trop bien ce qu'il finit par faire, implosant et bousillant tous mes organes.
J'le vois battre d'ici de toute façon. Il vit bien mieux sans mes décisions. Nous n'avons jamais voulu les même choses. Je crois qu'il se fait tard, 3 heures pour entamer un petit déjeuner, ne crois-tu pas cela déplacé ? Tu manges seule, encore une fois. Je ne te tendrais pas la brique de lait, pas cette fois  en tout cas. Ouais, on se sépare. On choisit pas ce qui assaille notre cerveau et emprisonne notre cœur. C'est comme tomber amoureux de toi, c'est jamais vraiment arrivé.
Je stresse, grave. Mon cœur sursaute un peu trop vite. On a gardé une dangereuse connexion, mais c'est relaxant de le savoir loin, si loin du creux qui berce mes poumons. Aide moi, j'ai l'impression de ne plus être moi-même parfois. J'ai perdu confiance, comme tous ceux que t'as aimé. Les autres se foutent de nous, dans notre dos,... Je me sens oppressé.  Je te quitte de toute manière, tout ça c'est du flanc.
Mais quand je regarde autour, je ne vois personne de seul. Putain, c'est tellement... contradictoire. J'en ai marre de cet organe qui veux imposer sa loi. Je suis mieux seul, point.
Hier, j'ai été à un concert, réchauffer mon cerveau et boire un peu, histoire de t'oublier. J'ai combattu dans la foule pour atteindre le cœur de la bataille rock'n'roll, transpirer entouré de gens haletants, c'est dément. J'entendais à peine la musique, j'regardais les  spectateurs s'entrechoquer comme de vieux paquebots entrainés par la vague -In the Wave. Et je m'y suis jeté, alors que je  sais pas même nager, mais danser avec des humains est-ce se considérer poisson ?
Là, tu m'est rentrée dedans, j'en croyais pas mes os tellement t'es arrivée vite. Tu sais, le genre de truk qui assaille ton cerveau et emprisonne ton cœur. Je me suis demander si t'avais mal, j'avais l'impression de t'avoir fauché en plein visage tellement ton menton saignait. Tu m'as fait bander. Je suis tellement excité quand je sais que t'es près de moi, c'est innommable. Et pourtant, nan, je ne me sens pas mieux quand je te baise, nan, nan.

Mon cœur bat, tout seul, jeté par la fenêtre.

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24 juin 2009

Tayi, Taya.

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                 La voiture tourne, tourne sur elle-même. Sa tête se tourmente comme jamais, ça danse, ça virevolte. La danse des fantômes et leurs incantations. Jamais elle n'avait été si proche du tombeau. Elle avait peur de ne plus savoir faire plaisir, de ne l'avoir jamais su. Et elle  a fuit. A la vitesse d'arpèges maitrisées, elle a exécuté le seul fonctionnement connu par son cerveau comateux. Elle n'a que rarement aimé ce que lui dictait sa raison. Souvent, elle avait l'impression qu'elle était une autre personne, la poussant vers des remarques acerbes ou stupides à souhait. Un lapin court devant, loin sur la route. La voiture ne va décidément pas vite. Elle vient d'apprendre l'emplacement de la pédale d'accélération, mais n'ose pas en user. La voiture ne tourne que dans sa tête, la vérité c'est qu'elle suit la ligne droite, coincée entre deux voies distinctes et désertes. C'est l'aurore et rien autour ne semble réveillé. Tayi Taya.  Patti Smith chante un peu trop fort dans les baffles usées de la bécane... Elle a fuit pour dire aux autres de l'aider. Elle a tout détruit dans l'espoir que les autres l'arrête. Elle hait sa manière de faire, mais elle ne voit pas un autre échappatoire. Le manque de confiance en soi rend la communication difficile, elle se perd si facilement entre ses différentes idées, les fait se chevaucher dans le but de perdre le seul auditeur qu'il lui reste, elle veut le semer pour qu'il la suive. Paroles mystiques. Tourner autour du pot, voilà ce que fait son cerveau. Et quand elle parvient enfin à y rentrer, elle y rencontre son plus habile ennemi, le silence froid et gris. Temps de réflexion, éternel. Elle a été trop dure, trop faible avec elle même, elle n'aurait dû rien dire, et pourtant elle sait qu'elle est incapable de réfléchir par soi-même. Ou plutôt, de se décider elle-même. Elle aura beau connaître les réponses, il lui faudra accéder à un avis tiers pour se décider. Le manque de confiance en soi se fait croissant alors que le temps s'allonge. La lapin a disparu, sous le capot peut-être.


Bonjour, je suis un tube de colle dans une trousse chippie. Je vis en CM2.


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Un jour, j'y arriverai, et ce sera divin.

17 juin 2009

I'll cook you cocks.

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Mon chéri, un œuf, deux œufs ? La poule.

                     Cuisine vieillotte, tachetée de rouge, jaunie plutôt. Y a des stores pourris accrochés à la fenêtre, juste sur les rideaux marrons qui étouffent la pièce. L'huile grille dans la poêle; L'huile et le gras. L'odeur est répugnante. J'regarde ça d'un air habitué, vaque, pensif, perdu, ... ouais, nan, blasé. J'me rend compte que dans ma vie j'ai mangé que du gras. De la graisse et des tubercules. Et y a que ça dans mon estomac, depuis 17 ans. J'ai envie de viande, de sentir le sang gicler entre mes canines. Je suis accro, plus omnivore du tout. Je ne mange plus que du gras et de la viande, grasse de préférence. Et je suis maigre, tu sais, y a rien à faire. Regarde ma mère par exemple : elle est pas de mon espèce. Elle est aussi dodue qu'une baleine, et elle c'est pas Dieu qui la voulu. Je dois tenir de mon père, j'ai vu que des Polaroïd mais il était fichtrement maigre. Plus maigre que moi même. Depuis, plus rien, pas de lettre ni de colis de nourriture. Ma mère s'est dégoté un parti flemmard qui traîne dans le salon devant les séries des années 70's, des histoires de flics principalement. Il boit de la bière comme il pisse sur la cuvette, mais au moins il emmerde personne. Sauf ptêt ma ceinture qu'il m'a toujours pas rendu, ça retiens toute cette bedaine immense qui le coiffe constamment. Ça a sa particularité. Et puis, je comprend ma mère, c'est pas tellement vivable un cas dans mon genre. Je me demande bien comment ils ont pu me concevoir. Ma mère a dû l'écraser, mais un truk de bien. Ah oui, j'oubliais de préciser qu'elle avait toujours été énorme. Elle a bien essayer de me refiler ses habitudes alimentaires, je crois même qu'elle y est parvenu, mais ça n'a strictement aucun effet chez moi. Niet. Elle pense que je me drogue, elle est persuadée que c'est pour ça que mon absent de père n'arrivait pas à grossir, alors forcément, elle généralise. J'en sais rien personnellement.
Oh, et puis j'en ai rien à foutre de peser 63 kilos. Merde, j'ai l'air d'un anorexique, je pourrais presque devenir mannequin, me manque juste la charpente. Cette tapisserie est vraiment moche, j'l'avais jamais regarder avant. Dingue. En dirait des mouches, des cafards écrasés, tout un troupeau d'insecte, leur liquide ayant éclaboussé le mur et  laissé ses vieilles traces immondes. Tiens, voilà l'autre, Piggy. J'en reviens pas, il a cassé ma ceinture. Quel con. Enfin, il a réussi à lever son arrière train, c'est un exploit qui mérite un bon gros repas, bien gras.

-Mon rondichet, un œuf ou deux œufs ?
-Euuuhhhhh Tu sais pas où est la mayonnaise ?

Ouais, bon moi je sors, je veux de la viande.
Et hop, une veste grise déchiqueté sur les épaules, je me casse. Y a trop de mites ici. "tu connais la différence entre un taureau et un bœuf ?" J'ai envie de manger des couilles. Wow, ça y est c'est clair dans ma tête. Quelqu'un sait où en acheter ?


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9 juin 2009

Manger des Nuages.

                       Les nuages pleurent et le soleil brille, les deux chantant ensemble ont quelque chose de magistral, magique et transcendant. Les mots pleuvent sur moi, j'écris à n'en plus finir. Je te parle comme je parle au Ciel. Tu peux lire en moi comme un recueil de poésie pour enfant. J' écoute les poèmes les plus heureux de Saez jamais entendu, Paris Kasia, quand elle est là, c'est le chant des marins que tu entends au loin. C'est le dessin d'un sein qui fait oublier ce mal que l'on s'est fait pour rien. Oui, je me suis blessée seule et pour rien. Aujourd'hui je me sens sereine, le poids du mensonge alourdissant mon menton s'est envolé. Ton souffle me revient, doucement, contre mon oreille. Tu regardes un film éphémère, tu esquisses un sourire de contentement, je te rend heureux, des fois, souvent. Assez souvent pour que je crois en tout ça. C'est la beauté de tout ce qu'on ne peut tenir, l'oxygène à mes nuits, la force des sourires qui file entre les mains, c'est tout ce qu'on ne peut pas expliquer. Enfin, c'est la grâce.  Oui, c'est Dieu et j'y crois. La réalité est aussi belle que mes rêves. Les cumulus tout ronds me regardent de leurs yeux ébahis. Les couleurs du ciel se déroulent devant moi, tel un tapis menant autre part, quelque part où la liberté s'allient avec le bonheur, où la vérité n'a pas besoin d'être occultée. Un endroit où je puisse t'aimer librement et passer ma vie à tes côtés.

             Et cet endroit est dans ma tête, dans le temps, dans l'espace, dans la confiance, dans un rêve et sa  félicité. Celle-là même qui effleure mes joues rosées, parfumées de la pluie enchanteresse dansant au nom de la nouvelle paix habitant mon âme.

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2 juin 2009

.Ouahow.


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Putain de bonheur à la barpapa

 

Tes lèvres effleurent les miennes,...
Ta présence me manque sacrebleu
pourtant je sens flotter en moi,
la chaleur continue des symptômes amoureux.

C'est dur parfois, la distance
et tout le reste, j'ai peu de résistance
face aux jours qui s'éternisent.
Je languis doucement l'aube,
patiente, l' attente incommensurable,
à la frontière de l' oubli égocentrique.

Et nos corps dansent,
sous mes volets de chairs
tu es si beau, éclairs.
Courte délivrance
promise depuis des siècles
enfin toi, l'espiègle,
viens sonner le glas
de nos futurs ébats.

Depuis ma tour de marbre
je sens ton cœur palpiter.
Sous ta main,  glabre,
se cabre ma passion hérissée.

Les kilomètres endiablés
ne pourront te laisser filer.
Plus loin je te veux
et plus fort je t'espère.

Qu'est-ce que c'est bon de se sentir aimée.

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